L’Auref

Denis Varaschin, président de l’Université de Savoie reçoit Christine Gangloff-Ziegler, présidente de l’Université de Haute-Alsace (UHA). Cette rencontre initie un rapprochement privilégié entre ces deux universités, qui dans un communiqué final indiquent vouloir ouvrir le dialogue avec d’autres établissements. UHA et USMB proposent la mise en place d’un réseau des universités pluridisciplinaires hors santé (U3). Neuf présidents sont présents, et 10 autres font connaître leur intérêt pour la suite de la démarche, dont deux établissements hors du périmètre U3.

Le réseau, qui se présente sous le nom des « Petites et moyennes universités » (PMU), rassemble désormais 12 universités : Bretagne-Sud, Chambéry, Le Havre, La Réunion, Le Mans, Littoral, Mulhouse, Nîmes, Pau, Perpignan, Toulon, Valenciennes.
Elles publient au cours de l’année trois tribunes pour une nécessaire équité territoriale et de démocratisation de l’enseignement supérieur.

Publication de la tribune « Universités, Villes et Territoires : quel avenir pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche français ? », cette fois signée par 21 présidents dont certains sont à la tête d’universités qui ne relèvent pas du groupe U3, et d’une taille plus importante.

23 présidents publient « Les 12 propositions des Universités de recherche et de formation » qui se regroupent autour d’un modèle politique inclusif, un modèle académique simplifié, un modèle économique pérenne. C’est un premier tournant avec la confirmation de la taille croissante du groupe, et donc de son attractivité, ainsi qu’un passage marqué de la critique à la proposition.

La tribune « Pour des universités de formation et de recherche partout sur le territoire », marque de nouvelles avancées.

Le groupe se renforce avec 29 signataires, dont bien des nouveaux présidents. Alors que leurs prédécesseurs souhaitaient majoritairement conserver leur liberté et signer les tribunes sous leur nom et au cas par cas, la volonté de se structurer progresse ; il s’agit largement de la conséquence des pratiques observées lors des élections de 2016 pour le renouvellement des instances de la CPU.

La décision est prise de former une association loi 1901, l’Alliance des universités de recherche et de formation (AUREF).

Elle « affirme son attachement à l’égalité des territoires et le rôle essentiel joué dans le développement économique, social et culturel par des établissements conservant leur pleine capacité de décision » et annonce qu’elle « souhaite mieux articuler les actions des établissements membres pour renforcer les collaborations et complémentarités entre eux. Forte de l’importance de l’AUREF comme espace de débats et interlocuteur des décideurs politiques, et pour renforcer cette logique de réseau, les membres ont décidé de se constituer en association. »

Les 31 chefs d’établissements membres de l’AUREF élisent Christine Gangloff-Ziegler en qualité de présidente.

Le siège de l’association se situe à Chambéry, dans les locaux de l’université.

À partir de cette date, l’engagement personnel des présidents devient celui de leur établissement.

En parallèle, suite à une rencontre avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’AUREF obtient d’être invitée aux concertations organisées par le Ministère.

Le renouvellement des instances de la CPU s’opère dans des conditions plus satisfaisantes qu’en 2016 du fait d’un contexte différent. Trois présidences de commissions reviennent à des membres de l’AUREF, contre une seule précédemment (relations internationales, Formation et insertion professionnelle, Vie étudiante), et Christine Gangloff-Ziegler est élue vice-présidente de la CPU.

Conformément à ses engagements, Christine Gangloff-Ziegler renonce le jour même à ses fonctions de présidente de l’AUREF. Denis Varaschin lui succède.

Un communiqué sur les « Droits d’inscription pour les étrangers extra-communautaires » est le premier texte signé « AUREF ».

Les 35 établissements regroupés demandent le retrait du texte et la mise en place d’une concertation.

Christian Robledo, Président de l’Université d’Angers, est élu Président de l’AUREF.